Plus jeune que Georges Bataille (il est né quinze ans après lui, en 1912), Georges Ambrosino le rencontre en 1931, à la revue la Critique sociale que dirigeait le communiste oppositionnel Boris Souvarine. Tout en continuant ses études de physique – il obtiendra l’agrégation en 1938 –, Ambrosino suit Bataille lorsque ce dernier fonde en 1935, avec André Breton, le mouvement Contre-Attaque, puis lorsqu’il crée le groupe ou société secrète Acéphale en 1936. La dernière page du premier numéro de la revue Acéphale, en juin 1936, indique qu’elle est publiée par Georges Ambrosino, Georges Bataille et Pierre Klossowsky (sic), indication maintenue dans l’« ours » des numéros 2 (« Nietzsche et les fascistes », janvier 1937) et 3-4 (« Dionysos », juillet 1937). Ambrosino n’y publie pourtant pourtant aucun texte (pas plus que dans le dernier numéro, de juin 1939). Mais il co-signe avec Bataille, Caillois, Klossowski, Libra et Monnerot la « Note sur la fondation d’un Collège de sociologie » qui paraît dans le numéro double de juillet 1937 : il s’agit – le projet est célèbre – de pallier les insuffisances de la science des structures sociales par l’activité dune « communauté morale » vouée à « l’étude de l’existence sociale dans toutes celles de ses manifestations où se fait jour la présence active du sacré ». La mobilisation de 1939, puis les nominations d’Ambrosino dans des lycées de de province – Nantes, Lyon[1] –, le séparent de Bataille jusqu’en 1943. Le contact se renoue autour du projet d’un « Collège socratique », et de l’Expérience intérieure, dont l’achevé d’imprimer est du même mois de janvier.
Claudine Frank a rédigé une précieuse chronologie, très détaillée, au sujet des rapports entre Ambrosino et Bataille. Surtout, elle a rassemblé, introduit et annoté vingt-sept lettres d’Ambrosino écrites à Bataille, et quatre brouillons de lettres ; ainsi que vingt-six lettres de Bataille adressées à Ambrosino (avec quatre copies et un brouillon). Une cinquantaine de lettres, donc, échangées entre 1943 et 1960 – encore que la dernière missive expédiée par Ambrosino date de janvier 1947. Presque toutes sont inédites
[2]. On en mesure d’emblée l’intérêt, puisqu’Ambrosino fut associé à la fois à la naissance et aux premiers pas de la revue
Critique, et à l’élaboration de l’essai
la Part maudite, que Bataille fit publier par Minuit en 1949, et dont cette
Expérience à l’épreuve permet de mieux comprendre la genèse. De l’importance des longues annexes (p. 253-398), en revanche, comment juger ? Il s’agit de diverses notes d’Ambrosino – sur la constitution d’une communauté, sur
l’Expérience intérieure, etc. – classées par années, de 1943 à 1949, et qui montrent l’effort obstiné d’Ambrosino pour s’expliquer la pensée et l’expérience batailliennes, ou plutôt
avec elles. On remarque aussi des textes d’Ambrosino pour la petite revue
Da Costa Encyclopédique, qui de 1947 à 1949 a réuni d’anciens surréalistes et d’anciens amis de Bataille
[3]. Figure enfin, intercalée à sa date (août 1946), une esquisse de Bataille contre les objections que Sartre oppose au marxisme (p. 339-340). Avouons-le non sans regret : imprimés en un corps bien trop petit, et d’une encre trop pâle, ces annexes défient la lecture suivie. Il est heureux qu’un
Index nominum, sur lequel s’achève l’ouvrage, en permette la consultation. Soulignons néanmoins combien il faut savoir gré à Claudine Frank d’avoir tiré de l’ombre des archives ces lettres, et ces notes. S’appuyant sur des entretiens avec les amis (notamment le mathématicien René Chenon) et la famille d’Ambrosino (sa fille Véronique), son travail d’éditrice, toujours minutieux et scrupuleux, éclaire beaucoup, et dit honnêtement ce qu’il n’a pas réussi à éclairer
[4].
Car tout ici est affaire d’ombre. Nous plongeons grâce à cette correspondance dans les coulisses d’une revue qui cherche à survivre et à durer. Bataille se dit accablé d’un « travail déchiquetant » (12 novembre 1947). Lui qui rejette les activités asservies à un but, le voilà condamné à sans cesse devoir aboutir : achever le texte, respecter des délais, vouloir avec continuité et, ce qui est bien pire encore, autour de lui faire vouloir. Une « Revue générale des publications françaises et étrangères » : on voit que le fantasme bataillien de totalité a pris corps. Philosophie, littérature, histoire, économie – Ambrosino, qui n’appartient pas au Comité de rédaction, est quant à lui chargé des notes et articles scientifiques, « souvent des modèles du genre » aux yeux d’Éric Weil[5]. Chargé par là de « tenir au courant les lecteurs de Critique du mouvement des sciences » (2 novembre 1946) : repérage, sélection de ce dont il faut parler, qu’il le fasse lui-même ou s’adresse à d’autres collaborateurs. Mais Bataille n’entend pas le confiner strictement dans ce domaine, et il lui propose en novembre 1947 d’écrire un article sur Kafka (le projet n’aboutira pas). Ambrosino fait lui aussi des suggestions à Bataille : il faudrait rendre compte de la Structure du comportement et de la Phénoménologie de la perception (le projet n’aboutira pas) – et même commander à Merleau-Ponty une étude sur le livre de psychopathologie consacré à Hitler (c’est Bataille qui le fera, sous le pseudonyme de Noël Laurent). Les sommaires réels de Critique se doublent ainsi de toute une ombre pure, celle des virtualités. D’autant plus que pour un article commun sur, ou plutôt contre l’essai « Matérialisme et révolution » de Sartre[6], Bataille suggère à Ambrosino un pseudonyme connu : « Je propose Jean Lombre. Le plus tard cette ombre serait éventée vaudrait le mieux » (21 août 1946). Le projet d’article n’aboutira pas. Inutilisé, le pseudonyme restera dans sa propre ombre.
Malgré la part de l’inaccompli, Bataille sait fort bien ce qu’il fait. Quels principes doivent présider au « choix des ouvrages et articles » dont la revue rendra compte (28 juin 1946) ? L’actualité des questions qu’ils abordent (Ambrosino peut parler de la physique nucléaire et de la structure des atomes en connaissance de cause), mais surtout l’accroissement du domaine des connaissances qu’ils proposent. Il n’y a de bons textes que s’il est des auteurs : de augere, augmenter[7]. Accroissement, mais aussi enchaînement : pour guider le travail d’Ambrosino dans son secteur (ou sa rubrique), Bataille lui précise qu’il s’agit – au moins dans l’idéal – d’une « chaîne un peu serrée d’informations, non de jugements sans suite donnés sur des livres de plans divers » (22 décembre 1946). Rien de plus difficile à obtenir, on s’en doute. Quant à la forme des comptes rendus, Bataille distingue bien entendu entre les études, réservées aux « ouvrages de premier plan », et les notes brèves, objectives – un « travail ingrat », souligne Ambrosino (4 janvier 1947), car le temps passé à lire est le même que pour une étude. Le directeur et son ami définissent surtout le cahier des charges d’un article destiné à Critique : son rédacteur doit à la fois être clair pour le profane, en imaginant les questions qu’il se pose, et « intéresser le spécialiste qui n’aurait pas encore connaissance de l’ouvrage », selon Ambrosino relayant une consigne de Bataille (7 avril 1946). Le moins aisé est de ne pas prêter au lecteur un trop grand savoir préalable : « J’ai reçu un article d’Ambrosino, écrit Bataille au rédacteur en chef de Critique, Pierre Prévost. Un peu consternant. Très bien fait. Au fond très clair mais s’adressant à des gens qui connaissent déjà la position des questions[8]. » Auprès d’Ambrosino, Bataille, comme de juste, insiste sur chacun des opposés peu conciliables : « Accentuer les côtés intéressants pour tous et facilement accessibles » (20août 1946), mais aussi ne pas devenir borné en se bornant excessivement. Et c’est ainsi que tel article d’Éric Weil (dans le premier numéro de Critique, juin 1946), sur un article d’Étiemble paru dan l’Arche, lui déplaît : « Ce n’est pas du tout ce que je voulais : je pensais à un exposé de la question passant par-dessus la tête d’Étiemble (27 juillet 1946). Où se profile la méthode, c’est-à-dire l’améthode de Georges Bataille : « À propos signifie le point de départ de rigueur dans la revue, mais tu sais qu’il n’y a rien là de limitatif » (21 novembre 1947). Comme si à se rattachait ici moins à ad qu’à ab (l’étymologie ouvrant les deux possibilités). Écrire un compte rendu à propos d’un article ou d’un livre, ce n’est donc point se le proposer comme un but et une cible ultime : mais plutôt le choisir comme tremplin pour poser, exposer, voire déborder une question.
L’article d’Éric Weil sur Étiemble s’intitule « À propos du matérialisme dialectique ». C’est la grande question de l’après-guerre : que faire du communisme, et de sa philosophie officielle ? Bataille et Ambrosino estiment que Sartre ne la traite que fort mal, en ses « discussions professorales » (Bataille, 27 juillet 1946). En avril 1946, Bataille se déclare « à peu près d’accord avec Blanchot pour estimer la position anticommuniste comme intenable[9] ». Il ne s’agit pas pour autant de se ranger aux côtés du Parti. Car dans une belle lettre écrite le 12 novembre 1947, Bataille tente d’esquisser un résumé de sa propre position politique. Premier article : il faut chercher à être un « homme non réduit », c’est-à-dire qui ne se subordonne à rien – tâche ou personne – et qui ne dirige point. On est au plus loin de la discipline et des buts du Parti, ainsi que de l’engagement selon Sartre (« le fait de qui dirige ou prétend diriger », aux yeux de Bataille, qui oublie que chez Sartre l’engagement est aussi une affaire de liberté). Au plus près, en revanche, de « la seule fin qui tienne, à savoir la jouissance ou simplement la plénitude de l’instant » (2 novembre 1946). Il reste qu’avoir une activité politique comporte une inévitable part de subordination, et même double. Aux besoins des hommes – aussi faut-il reconnaître la « nécessité de développer les richesses (selon l’opportunité locale) ». Mais surtout à leurs passions : aussi « notre rôle actif » doit-il consister à « augmenter le gaspillage des richesses » (12 novembre 1947).
Les passions des hommes se situent en effet du côté de la dépense, notion chère à Bataille depuis les années 1930, et qu’il place au cœur de la Part maudite. Avec Ambrosino, venu pour l’occasion à Vézelay, il a dressé un plan pour cet ouvrage en août 1945. Il soumet à se relecture critique l’article « L’économie à la mesure de l’univers », et Ambrosino de répondre (28 novembre 1945) : « Mon rôle est ingrat, c’est celui d’un frein » – propos qui dépasse sa stricte consistance. On appréciera le courage d’Ambrosino, conseiller scientifique de haut vol, tentant de répondre au long à la question que son ami lui pose en novembre 1945 : « Quelle est la différence entre la somme d’excédent d’énergie produite pas un mouton mangeant et se reproduisant et celle produite par le même mouton mangé par un lion ? » L’ardeur et la joie (Bataille selon Ambrosino), et le frein, ont prévu de rédiger ensemble la Part maudite : mais Bataille suggère à Ambrosino de l’écrire tout seul, lui-même se transformant en relecteur (décembre 1946). Puis, nouvelle proposition : ils signeraient tous deux le tome I, Ambrosino écrirait le tome II, consacré aux développements sur l’énergie (23 avril 1947). Le projet n’aboutira pas. Les brouillons de la dernière lettre esquissée par Ambrosino (début octobre ? 1947) tournent autour des difficultés de la « collaboration intime » que supposait cette rédaction à deux mains. Tout en la réclamant, Bataille donne à penser qu’il la considère comme une gêne : « Pendant que tu parlais, regrette Ambrosino, chaque fois que tes phrases me laissaient entrevoir une ombre de possibilité, tu ne tardais pas à la dissiper. » Pour finir, l’ombre a dévore la possibilité.
Bataille en vient à se dire déconcerté par son ami (23 avril 1947). Désaccordé. Sans plus d’unisson. La chose est réciproque. Dès janvier 1946, Ambrosino exprime des doutes quant à l’expérience intérieure : « Dans sa vie repliée sur elle-même, elle est écœurante. » Son désir de maintenir une relation avec les hommes trouverait-il à se satisfaire dans le collège dont Bataille évoque la formation le 2 novembre 1946 ? Il aurait pour objet « d’étudier les nécessités et les possibilités de la vie humaine par-delà l’action », mais son organisation ne devrait avoir « aucune consistance saisissable », et jamais il ne devrait avoir « la moindre responsabilité à l’égard de ses manifestations possibles » (la responsabilité, exigence bien trop sartrienne) : de sorte que « le collège devrait même être davantage qu’un collège une absence de collège ». Belle formule, mais ô combien déconcertante ! Ambrosino en est peut-être venu à penser que la politique de Bataille se résolvait en une éthique – en une « école de souveraineté », comme l’écrit son ami le 12 novembre 1947, et qui suppose une « lucidité obstinée » ? Ou une obstination dans l’obscurité ? Mais l’obscurité comme faille et défaut, ou comme noire étoile régulatrice ?
Quoi qu’il en soit, les douze dernières lettres de cette correspondance sont de Bataille. Ambrosino semble s’enfoncer dans le silence. « Tu pourrais tout de même être un peu moins maladivement ombrageux », lui écrit encore Bataille le 6 juin 1950. Pure affaire de psychologie ? Quelque chose dans cette amitié demeure opaque. Du côté d’Ambrosino : le 28 août 1946, il écrivit à Diane Kotchoubey de Beauharnais – à qui il adressait via Georges tantôt des « hommages impudiques » (7 avril 1946), tantôt des « amitiés respectueuses » (18 avril 1946) –, afin de se confier à elle, et de lui confier la « tâche détestable » d’être son interprète, quant à l’emploi de son temps, auprès de son compagnon[10]. Curieuse mission, curieuse lettre triangulaire, à double destinataire – et c’est le compagnon (Bataille) qui répond lui-même, le 1er septembre. Ajoutons ceci, qui n’est plus un secret depuis belle lurette : selon le biographe allemand de Bataille, Bernd Mattheus, à la mort de l’auteur de la Part maudite, George Ambrosino, « qui s’identifiait avec Bataille, vivra un temps avec Diane, prendra auprès d’elle la place de Georges[11] ». À partir de 1957, Ambrosino recevait régulièrement chez lui, avec son épouse, des amis, dans un cercle de discussion informel : Bataille ne fut jamais invité, et Ambrosino se retrouva « chef du groupe “sans tête”[12] ».
De ce jeu d’identifications, Bataille se serait-il offusqué ? On ne saurait répondre. Il était fort attaché à la continuité entre les êtres. Continuité dans et par l’érotisme, du moins. Car de son côté, la réserve peut-être se révèle plus profonde : aurait-il deviné ce que l’on pourrait nommer le piège d’une correspondance amicale. On s’écrit, note Bataille, pour ne « pas laisser dans l’ombre » tel ou tel point ; mais il ajoute aussitôt : « Le sentiment que j’ai de l’amitié est tel que je n’en ai jamais parlé. Je ne désire pas en parler maintenant » (fin août-début septembre ? 1947). Est-ce dépiter un ami au nom d’une très haute idée de l’amitié ? L’essentiel doit rester dans l’ombre, ne demeurerait désirable qu’à rester dans l’ombre. « Les hommes sont trop peu “soleil” », écrivait superbement Bataille dans le Coupable. Sans doute : mais ne serait-ce pas toujours l’ombre, ou Jean Lombre, qui écrit ?
Saluons, pour finir, les souvenirs que livre Julie Bataille, la fille de Georges et de Diane, en un témoignage chaleureux et touchant. Sur Ambrosino, ouvert, « bouillant et passionné », mais aussi soucieux de concret et de cohérence[13]. Sur son père, qui offrait une « écoute si généreuse, attentive, intelligente qui essaie d’élargir, d’enrichir », mais qui, très angoissé, pouvait aussi « se laisser séduire par des formes de “délire” qui n’étaient pas tolérées par Ambrosino »[14]. L’ombre et sa face de lucidité ?
1. Après être passé par le lycée Charlemagne à Paris, Ambrosino sera en octobre 1947 nommé chargé de recherches au CNRS (Laboratoire des Rayons X).
2. À l’exception, précise Claudine Frank, d’une lettre d’Ambrosino publiée dans G. Bataille et É. Weil, À l’en-tête de Critique : correspondance 1946-1951, éd. établie par S. Patron, Paris, Lignes, 2014, p. 294-295 ; et de cinq lettres et un brouillon écrits par Bataille, qu’on pouvait déjà lire dans G. Bataille, Choix de lettres, 1917-1962, éd. établie par M. Surya, Paris, Gallimard, 1997, p. 254-255, p. 369-373, p. 375-376, p. 389, p. 546-548.
3. Voir C. Frank, « Introduction », p. 39-42, qui renvoie à P.H. Kleiber, l’Encyclopédie « Da Costa » (1947-1949). D’Acéphale au Collège de Pataphysique. Fac-similé intégral, Lausanne, L’Âge d’homme, 2014.
4. « On regrette un lexique », écrivait Sainte-Beuve à propos de Salammbô. Ici l’on regrette des anglicismes – quelques ombres sur la langue française : le tic : « possiblement sans certitude » (passim dans les annotations) ; « Constatons une lettre […] » (p. 10) ; Ambrosino « adresse en fait un important enjeu de leurs discussions » (p. 23-24) ; des notes de lecture « sur l’article contentieux » (p. 331, c’est-à-dire qui fait débat, ou objet des critiques?) ; « Bataille confrontera Sartre publiquement » (p. 338), etc.
5. Lettre à Bataille du 18 décembre 1946, À en-tête de Critique, op. cit., p. 115.
6. les Temps modernes, no 9,juin 1946 et no 10, juillet 1946 (repris dans J.-P. Sartre, Situations, III, Paris, Gallimard, 1949).
7. É. Benveniste, le Vocabulaire des institutions indo-européennes, Paris, Minuit, 1969, t. 2, p. 148-151 : augere signifie faire surgir dans le latin archaïque, accroître, augmenter dans la langue classique, et enfin garantir.
8. Lettre du 3 avril 1946. À en tête de Critique, op. cit., p. 262. Quel contributeur à Critique pourrait dédaigner cette mise en garde ?
9. Lettre de Bataille à Jean Prévost, citée p. 123, déjà publiée dans À en-tête de Critique, op. cit., p. 269.
10. C’est probablement à tort que cette lettre est présentée comme de « Georges Ambrosino à Diane Bataille » (l’Expérience à l’épreuve, p. 150), puisque Bataille n’épousera Diane qu’en janvier 1951 – ce qui se trouve au reste signalé dans la Chronologie, p. 418.
11. B. Mattheus, Georges Bataille. Eine Thanatographie, t. III, Chronik 1952-1962, Munich, Matthes & Seitz, 1995, p. 329 (« Der sich mit Bataille identifizierende Georges Ambrosino wird eine Zeitlang mit Diana zusammenleben, die Stelle Georges’ bei ihr einnehmen » ; notre traduction). On regrette que cet énorme travail soit si peu fréquenté par les amateurs et les spécialistes de Bataille.
12. Voir l’« Introduction » de Claudine Frank, p. 52.
13. l’Expérience à l’épreuve, p. 404.
14. Ibid., p. 404 et 403.